
Deborah Gos s’initie la Conservation-Restauration de tableaux avec V. Lopes au Musée d’Art et d’Histoire de Genève en 2010 après sa Maturité gymnasiale au Collège Calvin. Elle se forme jusqu’au Master à la HKB (Master of the Arts, Haute École des Arts de Berne). Durant ses études, elle part deux étés consécutifs effectuer des stages à Vienne avec les restaurateurs M. Blümel-Keller, K. Unterguggenberger et E. Mandel. Son mémoire de Bachlor se déroule dans le cadre des travaux de conservation et restauration de la villa Patumbah à Zurich. En 2014 elle effectue un échange Erasmus à l’INP (Institut National du Patrimoine) à Paris pour compléter sa formation et étudier de plus près les œuvres marouflées, thème de son mémoire de Master (2015).
En 2016, elle est engagée par A. Krauter comme assistante d’Histoire de l’Art (Cultural Values) à la HKB et participe dans ce cadre au projet de recherche interdisciplinaire avec C. Zindel Die guldene Kunstpforte. S’ensuit une période de Conservation-Restauration de peintures murales entre la Suisse francophone et la Suisse alémanique pour les ateliers de restauration de D. Warger en Thurgovie, E. Favre-Bulle (Atelier Saint-Dismas) à Genève, M. Julien (ArKoJ) en Argovie, M. Muttner à Neuchâtel et J. James à Fribourg.
En outre, Deborah travaille en 2016 et 2019 pour l’artiste peintre contemporain M. Dafflon et réalise pour lui des copies d’images ou de parties de tableaux célèbres, à l’huile sur toile, pour la réalisation de ses œuvres en grand format.
En 2018, elle participe à la formation continue sur les nouvelles méthodes de nettoyage avec des gels de R. Wolbers (International Academic Projects) et à la conférence au Doerner Institut à Munich (Tempera painting between 1800 and 1950).
En 2022, elle travaille pour F. Pilet (Sinopie) à Vevey et rencontre C. Serre à Genève qui lui transmet son expérience de la restauration de tableaux. Au cours de l’été, elle inscrit son statut d’indépendante et travaille en étroite collaboration avec ses pairs.
L’année suivante, elle a l’opportunité de participer à la restauration d’une mosaïque murale du XXe s. pour l’institut NIKU (The Norwegian Institute for Cultural Heritage Research) en Norvège.
Depuis, son activité se poursuit à la jonction entre différents siècles, régions, techniques et matériaux.